Comme réaction au confinement

Quelques nouvelles du groupe aGeNUX en Haut Périgord Agenais face au confinement

Le groupe commençait à vivre son rythme de croisière : régulièrement des visites de nouveau (sans x, un seul à la fois… nous ne sommes pas dans une grande ville !), avancement dans le projet ; réponses à des problèmes rencontrés

Puis, arrive l’épidémie. Doit-on tout arrêter, nous sommes peu nombreux au regard de la salle. Rarement tous ensemble, mais au besoin on se serait réorganisé. Puis cela devint plus sérieux dans l’alerte et malgré le vote maintenu j’ai décidé comme beaucoup d’autres responsables de diverses animations d’informer les membres du groupe que nous stoppions pour quelque temps nos rencontres.

Puis, vint le moment où il fut grandement question que ce confinement durerait. On murmurait à certains endroits que cela dépasserait le mois… et nous achevions à peine la première semaine.

Il est vrai que le temps était clément et que nous sommes à la campagne avec chacun d’entre nous un petit bout de terrain.

Tant pis. Je prends ma plus belle plume et propose aux membres du groupe dont j’ai l’adresse mail d’échanger. En tout cas, je renouvelais l’invitation faite de prendre contact avec moi en cas de souci avec leur ordinateur. Dans la mesure de mes compétences !… ou de discuter sur différents sujets. J’en propose deux ou trois dont celui de faire du Zentangle®.

Cette dernière option semble intéresser. Certains membres pensent ne pas réussir à manipuler suffisamment leur ordinateur pour échanger. Qu’importe. On se lance et voilà la machine est en route.

Certes, la partie création est surtout au bout d’un stylo, mais il faut photographier (ou scanner), faire une pièce jointe, répondre à tous… enfin bref tout un tas de choses abordées mais pas tant que ça mis en pratique. L’occasion faisant le larron !…

Au premier échange, un poème me fut transmis : « le printemps ». Il m’a beaucoup émue et j’étais fortement encouragée à le diffuser le plus largement possible. Super. C’était l’occasion d’appliquer la notion vue de licences libres et de pratiquer. Seul hic, renseignement pris, ce n’était pas la personne qui me l’avait transmis qui l’avait écrit, ni quelqu’un qu’elle connaissait mais un écrit anonyme qui se transmettait de groupe en groupe.

J’ai ruminé ça, en me disant : « mince alors ! Tout arrêter là pour une question de personne qui ne connaît sans doute pas que mettre sous licence libre c’est la meilleure façon de permettre de propager son message… tout en se protégeant, en plus.

Alors, je mets ce poème en ligne, en le signant “anonyme” et en le mettant en licence 0 pour Domaine Public. On peut, de son vivant mettre nos créations en domaine public, les gens qui réutilisent peuvent le faire sans même en donner la paternité, la chose minimale dans les 6 autres licences libres.

Je viens d’effectuer une brève recherche sur Internet – quand même, il fallait que je sache un peu et d’habitude, c’est mon premier réflexe – montre de nombreux blogs ont repris ce poème et toujours avec « auteur anonyme ».

Bonne lecture.

N’hésitez pas à réagir.

Certainement que nous mettrons nos créations Zentangle® en ligne plus tard.

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