Il contient vos messages ainsi que vos carnets d’adresses, mots de passe, extensions et préférences.
Où est caché le profil ?
Sous Ubuntu ou quelque système GNU/linux que ce soit : /home/<votre_identifiant>/.thunderbird (pour afficher les fichiers cachés dans le gestionnaire de fichiers : Menu Affichage-“afficher les fichiers cachés” ou Vue, ou, Ctrl+H)
Sauvegarder le profil de l’ancien PC
Sauvegarder ce dossier de profil de l’ancien PC (sur clé USB, disque de données,..) et le renommer de façon explicite (surtout si on en a plusieurs à sauvegarder). Les noms par défaut (xxxxxx.default) sont difficiles à différencier !
Bonjour à tous c’est parti pour quelques commandes à connaître qui vont vous aider pour utiliser Linux au mieux .
(Les commandes citées ici s’appliquent aux systèmes utilisant des paquets .deb (Debian, Ubuntu, Linuxmint…)
La commande sudo apt-get update permet de mettre à jour votre base de données et de vos paquets, ensuite sudo apt-get upgrade permet de dire quels paquets doivent être mis a jour.
La commande sudo apt full-upgrade en plus de mettre à jour les paquets existants, va également être en mesure de gérer les dépendances si de nouveaux paquets doivent être installés.
Du coup si vous n’avez rien compris on va faire encore plus simple :
Cliquer sur l’icône Terminal et coller les lignes suivantes et appuyer sur la touche Entrée à chaque ligne. Ces quelques lignes vont nettoyer votre système et faire les mises à jour qui n’ont pas été installées
Pouvons-nous nous passer des services Google au quotidien ?
Le présent article parle de mon expérience personnelle, en sachant que je suis utilisateur de réseaux sociaux et assez gourmand de musique et vidéos sur youtube, que je dispose d’un compte email google et que je souhaite utiliser tout ça sur ma tablette sans donner la moindre information personnelle. C’est pas gagné…
La tablette : Asus TF300T avec dock clavier, d’origine en Android 4.2 Jelly Bean (2012) et lâchement abandonnée par son fabricant pour toute nouvelle mise à jour. Elle a 1Go de mémoire et 16Go de stockage interne et slot microsd pour extension (j’ai mis une 32Go acceptée)
Processeur NVIDIA® Tegra® 3 à 4 cœurs accompagné d’un GPU GeForce® à 12 cœurs pour des performances améliorées et une consommation réduite
Système d’exploitation Android™ 4.2 Jelly Bean
Un dock clavier avec port USB et lecteur de carte SD qui pousse l’autonomie à 15 heures*
Dalle IPS et large angle de vision de 178°
Capteur photo 8 mégapixels autofocus avec lentille à 5 éléments, large ouverture de f/2.2 et capteur CMOS rétroéclairé
Technologie ASUS SonicMaster pour une qualité audio supérieure
Application SuperNote pour prendre vos notes rapidement et facilement
Un design élégant, disponible en 3 coloris : rouge, bleu et blanc
Tout ce résumé pour dire que cette tablette de 2012 avait à l’époque d’excellentes performances, mais que Asus a décidé qu’elle serait obsolète dès la sortie d’androïd KitKat, soit 2013 ! Oui mais : ils sont tombés sur un rebelle, le gars qui ne consomme pas, qui n’achète pas à crédit, qui refuse de jeter un objet qui fonctionne ! Huit ans après, en 2020, cette tablette me sert encore au quotidien car j’y ai installé une rom KatKiss (spécial asus, cherchez pas) équivalent au fameux lineageOs mais parfaitement adaptée à mon matériel. Et cette rom en est à la version androïd 7.1.2 Nougat (2016) et malheureusement la dernière à gérer les capacités matérielles de mon modèle.
Mais assez parlé de moi, aujourd’hui je suis confiné (Avril 2020 pour ceux qui liront cet article en 2025) et je m’ennuie car il fait un sale temps. J’ai donc décidé de remettre ma tablette aux paramètres d’usine et je vais tenter de la libérer de Google.
L’installation d’une ROM non officielle exige de déverrouiller le bootloader, sorte de boot manager qui protège androïd de manipulations hasardeuses. Heureusement Asus a publié un déverrouillage officiel qui annule la garantie (huit ans après on s’en moque) et il existe des utilitaires pour d’autres marques courantes qui font la même chose tout en rootant la tablette, c’est à dire pour les Linuxiens donner les droits “root” ou “super utilisateur”. Mais je suis certain qu’on peut répudier Google d’une tablette stock sans l’avoir rootée.
C’est parti, la tablette a redémarré et affiche les écrans habituels que je vais commenter en suivant (j’ai pas été foutu de faire des copies d’écran, donc ce sont des photos d’écran) :
Vous remarquerez deux icônes particulières : SuperSU et Terminal Emulator. Je suis libre ! I do what i want with my tablet !
Puisque nous souhaitons supprimer le PlayStore nous devrons en installer un autre, je propose de commencer par F-Droid (je l’ai vu dans Framalibre donc je valide). J’ouvre mon navigateur (actuellement celui par défaut) et je recherche fdroid, et il trouve ! https://f-droid.org cette adresse et pas une autre ! (n’oubliez pas qu’en disposant des droits SuperSU on s’expose aux risques de virus etc, Google nous prend pour des demeurés en bloquant un maximum de paramètres, mais il ne faut pas oublier que nous agissons parfois comme des idiots, si, si, ne niez pas, vous avez déjà fait des erreurs)
Votre tablette est certainement paramétrée différement de la mienne, vous devrez donc aller à Paramètres > Sécurité > activer les sources inconnues car autrement vous ne pourrez pas installer F-Droid.
F-Droid est un magasin de dépôts de paquets, comme vous connaissez déjà avec Debian et autres distributions. Le fonctionnement vous sera familier. Une fois installé il fait comme tout le monde : mise à jour ! Vous n’avez plus qu’à trouver les applis qui vous conviennent, naviguez sur f-droid et renseignez-vous avant d’installer n’importe quoi.
Parmi les magasins d’applications vous connaissez : Google Play, certes, NE LE DESINSTALLEZ PAS ! Mais oubliez-le dans un coin. J’ai cité F-Droid, open-source, j’adhère. App-shop Amazon, ils ne doutent de rien, oubliez ! Androidpit, nécessite une adhésion (*) Samsung Aps, oubliez (*) FrAndroid, j’ai pas été curieux d’aller voir. Aptoide, j’ai pas aimé (*) Trouvez les vôtres !
(*) je ne vois l’intérêt de vouloir s’affranchir de Google pour aller s’inscrire sur d’autres sites qui prennent vos emails et autres données personnelles, faites comme vous le sentez.
Utilisation d’un compte gmail sans être connecté à Google :
c’est mort !
j’ai testé plusieurs applications de messagerie, les adresses gmail ne passent pas. En revanche en WebMail je peux y accéder sans problème, je ferai donc ainsi.
Nous avons fait un choix
En souhaitant protéger nos données personnelles nous “appauvrissons” notre expérience utilisateur, Google bloque délibérément certaines fonctionnalités dès lors que nous ne sommes pas connectés. Il faut le savoir, ne soyez pas surpris, je vous le fais savoir ! C’est le prix à payer pour garder une vie privée, bien que d’autres techniques existent pour nous tracer, à commencer par l’adresse IP wifi.
Je n’ai pas la prétention de donner un cours de confidentialité, ni de lister les applis qui vous seront utiles, seulement démontrer ici que le matériel n’est obsolète que si le fabricant le décide, que nous avons malgré tout un choix, que partout il y a des gens comme nous qui selon leurs compétences créent de l’art open source, des livres, des programmes informatiques. L’open source c’est aussi partager nos graines horticoles d’anciennes souches et les diffuser massivement. Pensez-y, ce n’est pas anodin.
Yvette me confie son portable sous GNU/Linux: il ne démarre plus, il est vieux, elle pense qu’elle doit en acheter un autre…
Je lui dit qu’avant de l’envoyer à la déchetterie, je vais l’amener à la permanence du mercredi. Dès que j’ai eu expliqué les symptômes, Benoît prend les hoses en mains:
Il enlève la batterie
débranche l’alimentation
appuie sur le bouton de mise en route pendant 10s environ.
il remet la batterie et rebranche le chargeur du portable,
Quand on récupère un ordinateur, fixe ou portable, il convient de vérifier certains détails avant de pousser plus loin et éviter de perdre plus de temps ensuite en dépannages divers.
1- inspection visuelle d’un portable : faire le tour de l’objet et vérifier l’aspect de la broche de charge, batterie gonflée ou fissurée ?, clavier complet ? broches usb intactes ? charnières en bon état ou coque fissurée ?, mémoires, disque, carte wifi présents ?, présence de toutes les vis et trappes… chargeur avec fils intacts ? Dalle fissurée ?
2- inspection matérielle d’un portable : mot de passe bios ? aïe ! régler le démarrage sur usb, brancher un live linuxmint (ou autre) qui propose le memtest au boot, tester les mémoires (30mn par giga)… puis démarrer en live, formater le disque en ext3 et utiliser la commande e2fsck -c -c pour vérifier la surface du disque et marquer les secteurs défectueux. En général si un disque a plus de 10% de bad blocks je le détruis.
Ces deux points vont vous faire gagner un temps précieux plus tard, les affichages qui figent, les documents qui mettent une éternité à s’ouvrir, et bien d’autres désagréments dûs principalement à la RAM et HDD, sans compter les pertes de données, ça c’est réellement ennuyeux.
Un ordi récupéré ne vous a rien couté, par conséquent n’hésitez pas à jeter tout ce qui est douteux, un portable qui a des traces de rouille, des charnières cassées, ne valent pas la peine d’être réparés (achat des pièces manquantes ou cassées).
Une fois que vous vous êtes assurés du bon fonctionnement du matériel, que faire d’un vieux clou ? avec un ordi de 2005 et une distribution spécial arcade, vous avez une borne d’arcade à peu de frais ! PacMan, Space Invaders, Street Fighter, et toutes ces bornes qui ont vidé nos poches ! Le bonheur des petits et des grands, de quoi animer une soirée BBQ en attendant les saucisses !
Vous êtes dans votre salon, confortablement installé avec l’ordinateur portable Linux sur vos genoux, (entre nous il tient chaud comme un chat, il ronronne comme un chat… mais sans les poils) quand soudain vous êtes confronté à un problème que vous ne pouvez résoudre seul ! Ce peut être un fichier LibreOffice que vous n’arrivez pas à ouvrir ou une manipulation toute bête, certes, mais vos connaissances sont plus littéraires qu’informatiques, alors vous faites quoi ? Mmmmh ?
Vous utilisez le jocker “appeler un ami” ! Tout le monde a un ami qui s’y connaît n’est-ce pas ?
Et c’est là que j’en viens au vif du sujet : la prise de contrôle à distance ! C’est très simple, votre ami qui s’y connaît est lui aussi confortablement allongé sur la banquette du salon avec son ordinateur portable Debian (bah oui ! il s’y connait, lui.) et ça tombe bien, il vous a conseillé lors d’une permanence aGeNUx (chaque mercredi vous savez où) d’installer NoMachine.
Nomachine est compatible avec Linux, Mac, iOS, Androïd et l’autre là, je me rappelle plus, il commence par win mais c’est la loose…
Le lien du site est ici https://www.nomachine.com/download , et il est disponible pour les architectures 32 bits et 64 bits. Alors “free remote desktop” n’est pas “open source”, pour les puristes il reste le ssh direct mais on n’a plus d’amis qui s’y connaissent à ce point.
Vous sélectionnez le lien correspondant à votre système, DEB c’est bien pour la plupart. L’installation se fait en un double clic et une fois installé une fenêtre vous indique vos adresses ip : la locale, chez vous derrière la box adsl, et l’officielle, celle qui correspond à votre box (dans mon cas nx://79.xx.235.xx:20xxx), ce qui permet d’accéder à distance à un autre ordinateur. Formidable je vous dis !
Une fois NoMachine démarré sur les deux postes l’ami qui s’y connaît rentre votre login et votre mot de passe de connexion (c’est un ami, vous pouvez lui donner) et vous ne touchez plus à rien, vous aurez le plaisir de voir des fenêtres s’ouvrir, le pointeur de la souris gigoter dans tous les coins etc… Un avantage à souligner : en cas de processus long, si l’ordi passe en veille, l’amikissyconé (je fais l’ado qui SMS) peut se connecter et le sortir de veille, ainsi vous avez largement le temps d’aller au magasin du coin lui acheter des chocolats pour le remercier de son aide !
Les images qui suivent illustrent les manipulations, vous remarquerez les fenêtres et le pointeur et la souris qui bouge pas !
Voilà, avec cette présentation je vais me faire lyncher par les copains qui s’y connaissent, car ils peuvent dire adieu à leurs soirées télé !
Le 6 juillet 2019 Debian publie la toute dernière version de sa distribution ! Le 7 juillet 2019 il est déjà sur ma clé USB, prêt à être installé. Hé hé hé hé …
J’ai fait le choix de KDE pour sa gestion des ressources modestes, et je me disais que j’aime quand ça va vite donc sur un ordinateur récent c’est encore mieux. Et par curiosité car je me suis lassé de Cinnamon.
étape #1 : la sauvegarde de mon dossier personnel
situé dans /home… d’un ssd à un autre les 35GO me prennent 12 minutes.
étape #2 : l’installation depuis une clé usb
Vous connaissez la routine : démarrer depuis usb, choisir le live usb et cliquer sur install, supprimer la partition qui contenait l’ancien système, installer, créer utilisateur, langue, clavier, 20% 30% 50% 99% 100% redémarrage, retirer clé usb et TA DAAAAH !
étape #666 : maudire les logiciels libres
J’ai un portable ultra léger LDLC de 14″, construit par Clevo qui en général utilise du matériel compatible Linux, puisque la force de ce constructeur est de vendre des ordis sans OS. Oui mais je l’ai acheté d’occasion et le propriétaire précédent a eu la bonne idée de remplacer la carte wifi d’origine par un dispositif non libre. Et le bluetooth n’est pas plus reconnu.
vous êtes à un embranchement de cette histoire
option 1 : vous tentez malgré tout de configurer une carte wifi en ligne de commande sachant que vos connaissances limitées vous mènent droit à l’échec, sautez à l’étape #3
option 2 : vous savez que vos connaissances du terminal sont très limitées et renoncez à configurer la carte wifi afin de ne pas subir le traumatisme d’un échec, sautez à l’étape #3
étape #3 : recommencer depuis le début
et cette fois choisir d’installer directement, en mode graphique ou texte, peu importe, mais c’est important : debian détecte le matériel et liste tout ce qui est non libre, il indique le nom exact du paquet, dans mon cas une carte wifi intel 7260 et un bluetooth rtl8441, que je télécharge depuis un autre ordi et copie sur une clé usb. L’installation se poursuit sans autre incident, créer utilisateur, langue, clavier, 20% 30% 50% 99% 100% redémarrage, retirer clé usb et TA DAAAAH !
Cette fois tout le matériel est reconnu. Je découvre KDE Plasma, je vais devoir m’y faire car je suis un peu perdu, ce qui n’est pas pour vous déplaire : j’installerai avec vous, j’apprendrai avec vous, et ensemble nous progresserons.
Durée totale d’installation, environ 40 minutes… perfectible ! (parce que je faisais autre chose en même temps, en effet je suis multi-tâches, j’installe debian tout en arrosant les plantes). Mais lors d’une prochaine install-party aGeNUx je resterai concentré sur l’écran (et le café à coté).
Pourquoi recommencer l’installation au lieu de tenter de réparer l’existante, cas d’école destiné à progresser dans la pratique quotidienne de debian ? Parce que l’installation va plus vite que la pioche aux renseignements, parce qu’à 22h j’ai pas envie d’y passer la nuit, mais j’y reviendrai, oh oui ! Debian est libre, et bien plus compliqué à mettre en oeuvre qu’un linuxmint cinnamon, nous y gagnons en stabilité et indépendance.
et le gagnant des install-parties pour l’année 2019/2020 est
Debian10
what’s next ? je poursuivrai cet article au gré de vos commentaires
Après 10 ans de bons et loyaux services Windows Seven ne sera plus maintenu, µcrosoft abandonne les mises à jours et la maintenance de ce système.
Il est avec XP l’un des plus fiables windows ayant existé, et aura duré un peu plus que son prédécesseur, ne parlons pas de l’aberration Vista.
Il est abandonné pour des raisons pratiques, il est né avec son temps, et son temps est révolu. Les évolutions technologiques, les mentalités également tendent vers les services cloud, les objets connectés sont omniprésents, et les outils de W10 déjà adaptés à ces évolutions, alors pourquoi développer des rustines pour un ancien système déjà dépassé ? Le cryptage des données, la lecture de vidéos 4k rendent Seven poussif et inadapté, place à présent aux systèmes du futur…
Donc chers utilisateurs de Seven jusqu’au 14 janvier vous allez subir une pression médiatique énorme vous laissant croire que seul W10 vous conviendra et qu’il faut viiiite l’installer !
C’est le moment de passer à Linux, Libre, Respectueux de vos droits, Sécurisé, sans licence restrictive, gratuit au téléchargement, etc… Il faut toujours dire [etc…] parce que la liste des arguments pour passer à linux est bien plus vaste.
Pour passer de seven à linux vous devez : 1-acheter un disque externe neuf 2-copier vos documents dessus 3-adhérer à une association comme aGeNUx pour 20€ annuels et venir à une permanence avec votre ordinateur pour l’installation, puis toute l’année une aide gratuite à l’utilisation (prévoir des M&M’s ou des gâteaux) ou bien 3-bis -payer un technicien informatique au moins 75€ pour qu’il le fasse à votre place puis 60€ l’heure d’assistance à chaque fois que vous avez des questions ! de toute façon si vous passez à w10 vous allez passer à la caisse ! 30€ pour un antivirus, une sécurité incertaine, des maladresses possibles et parfois irrémédiables, je vous parle de windows là !
Pour utiliser Linux en gardant vos habitudes je vous conseille LinuxMint, distribution très abordable et proche de l’ergonomie de windows, le soleil se lève pour tout le monde et il en existe bien d’autres.
Un dernier détail : si µcrosoft ne bride pas volontairement l’utilisation de Seven après le 14 janvier, vous ne risquez pas grand chose de plus à continuer de l’utiliser, mais le matériel sur lequel vous travaillez va rendre l’âme assez rapidement, les derniers ordis neufs équipés de Seven datent de 2012, et 8 ans pour ce type de matériel c’est inespéré !
Le standard UEFI est mis à mal par certains constructeurs qui n’en respectent pas les standards… certainement appuyés par µcrosoft soi-même dans le but évident de plomber l’installation d’ OS alternatifs tels Linux, compliquant ainsi la vie des utilisateurs !
Pour installer un Linux (le choix de cet utilisateur Eric s’est arrêté sur Mint Mate) nous devons aller dans le bios et effectuer certaines opérations : -entrer un mot de passe bios (obligatoire) -désactiver le secureboot -dans l’ordre de démarrage mettre usb en premier
Redémarrer, le LiveUsb s’affiche, lancer l’installation, bien vérifier le chemin d’installation de Grub, le lanceur de boot linux.
Une fois terminé, en 15/20 minutes à peine (on est sur Linux, c’est pas 1h d’installation windows, deux redémarrages, trois heures de mises à jour !) on redémarre la bête et…. l’insulte : No Boot Device ! Démarrage impossible.
Bien entendu on se remet en question, j’ai raté quelque chose, j’ai fait une mauvaise manipulation, j’ai pas accepté les accords de licence (heu, mais non, y en n’a pas des accords chez Linux, on est libres).
Non, vous n’avez rien raté, c’est la faute à l’UEFI et son secure boot. Nous redémarrons, et dans le bios nous retournons au secureboot, puis nous rechercherons l’option “select uefi trusted file” (choisir un fichier de confiance) puis dans l’arborescence proposée nous parcourons les dossiers efi jusqu’à trouver le fichier grubx64.efi ! Sauvegardons les modifications, redémarrage, incantations vaudou et…
Nous avons encore libéré une machine de l’emprise commerciale de µcrosoft !
En installant LinuxMint nous venons d’économiser 30€ d’antivirus par an, 60€ par dépannage informatique dû à la maladresse, nous évitons de pirater des logiciels commerciaux en les remplaçant par des licences libres, nous gardons la maîtrise de nos données personnelles, et nous rendons notre ordinateur pérenne pour au moins 8 ans si un orage ne vient pas tout cramer !
Dans un épisode précédent commenté sur le forum je vous ai expliqué pourquoi et comment installer VirtualBox et comment créer une machine Debian de base.
Le but était didactique, aucune motivation autre que la curiosité (et l’orgueil d’avoir réussi et se dire “i got it ! ” ).
Mis il y a des cas très spécifiques qui nécessitent une réelle application fonctionnelle :
Ce cas nous a été soumis lors d’une permanence aGeNUx. Le demandeur possède une voiture Renault très récente avec GPS et applications multimédia embarquées. La mise à jour de tous ces systèmes se fait tout simplement depuis une clé USB. Simplement ? Nous parlons d’applications qui utilisent la télémétrie, géolocalisation, suivi du kilométrage et révisions, pour une meilleure expérience du conducteur et une immersion totale dans big brother connecté.
Selon le site du constructeur il suffit de télécharger un programme, Rlink tools, disponible pour “PC ou Mac”. Erreur monumentale, un Mac et un PC sont des machines, il faut traduire “pour Windows ou Os/X”, le monde libre est banni de cette expérience connectée, Linux n’est ni un PC ni un Mac… à quand un nom propre pour désigner une machine libre et open source ?
Nous y voilà !
L’utilisateur de LinuxMint ne pouvait donc pas effectuer les mises à jour préconisées par Renault, j’ai donc créé une machine virtuelle WinSeven.
La procédure devient presque rituelle, répétitive, ennuyeuse… on ajoute une nouvelle machine, type windows, 3GB de ram, 32gb de disque virtuel… Il n’y a pas (à ma connaissance mars 2019) de procédure pour booter une vbox sur clé usb, je fais l’installation depuis un DVD muni d’une licence correspondant à la version de windows. Puis je démarre un pc (pardon un windows) tout neuf, et dans l’ordre j’installe un indispensable antivirus en premier, Firefox ensuite, et je me connecte à MyRenault muni des identifiants de l’utilisateur (c’est là précisément que je découvre l’étendue des données que ces voitures collectent en continu) et je télécharge ce fameux utilitaire. J’installe. Il démarre, il s’y croit sur un windows. Mon action s’arrête à ce point, la suite nécessite de formater une clé usb sur la prise Rlink de la voiture, et c’est pas la mienne…
Satisfait du résultat je contacte le demandeur pour qu’il vienne à domicile avec son ordi portable LinuxMint. Et jen profite pour faire une expérience : si on déplace un disque dur windows d’un ordi à l’autre on perd l’activation de la licence. Est-ce pareil avec un Virtualdisk Vbox ? On copie mon disque virtuel sur son portable, on installe Vbox, le pack extensions, on lance Windows… … … … … … oui, on est sous windows… … … … ah, mises à jour !… … … ça rame… … … idiot, une machine virtuelle de 3GB sur un ordi qui possède 3GB aussi, ça le fait pas, je me déteste de ne pas y avoir pensé, je redémarre en force, réduis la mémoire nécessaire, et j’ajoute une barrette de 2GB. Cette fois le Virtual Windows fonctionne bien, on insère la clé usb, rien, pas reconnue, on teste une autre, linuxmint la reconnaît, pas windows… c’est agaçant ! Et d’un coup je me re-déteste de pas y avoir pensé : il faut faire dans un terminal :
sudo usermod -G vboxusers -a $USER
Puis je monte le cd virtuel de compléments et cette fois toutes les clés usb sont reconnues. Au passage je vérifie l’activation windows, il dit qu’il s’agit bien d’une copie originale. Nous pouvons donc nous échanger des machines virtuelles comme nos gosses des cartes pokémon…
L’utilisateur est rentré chez lui avec une solution fonctionnelle, professionnelle, sécurisée et légale !