A faire en premier sur votre Smartphone

Mises en garde :
-les fabricants de smartphones sont nombreux et les versions androïd tout autant, donc si mes commentaires ne sont pas exactement affichés tels quels sur votre écran, et bien traduisez : (paramètres=réglages par exemple)
-je vous demande encore de faire preuve d’un peu de bon sens, car activer l’installation depuis des sources inconnues sur androïd c’est faire comme chez windows, se retrouver avec des virus ou des indésirables !
-bien entendu vous avez déjà copié vos photos et contacts avant même de lire cet article ? un plantage est si vite arrivé…
-vous pouvez me faire confiance, les manipulations ci-dessous décrites sont vérifiables et largement diffusées sur le net, restez sur les rails et n’innovez pas, et vous serez à l’abri des fausses manipulations.

étape #1 :
Paramètres > A propos de ce téléphone > Numéro de build > taper dessus plusieurs fois jusqu’à fissurer l’écran… un message apparaît au bout d’une douzaine de taps (et bien avant d’avoir l’écran fissuré)
“vous êtes maintenant un super-développeur”

Ça peut toujours servir, on met de côté pour plus tard…

étape #2 :
Paramètres > Sécurité et confidentialité > Sources Inconnues : “activer”
Ça va bientôt servir !

étape #3 :
Androïd utilise un magasin d’applications pour installer, acheter ou mettre à jour les jeux, et autres programmes, et cela fonctionne comme les dépôts officiels linux. Google store est le dépôt officiel par défaut, le seul autorisé à installer des programmes “référencés” (l‘étape #2 nous libère). C’est pour éviter de se retrouver avec des virus et autres malwares installés à notre insu comme chez windows que Google a imposé cette fonctionnalité, mais utilisant Linux au quotidien vous en maîtrisez déjà le principe.
Nous allons ajouter un dépôt F-Droid bien connu dans l’open source. Puisqu’il ne se trouve pas dans le Google store vous le téléchargez ici depuis votre smartphone. Vous lancez l’installation en acceptant les “risques” d’installer un truc pas certifié google.

étape #4 :
Vous pouvez maintenant parcourir les différentes rubriques de téléchargement, mais le but de ces manipulations est de vous amener à installer des outils qui vous libèrent des services google, ou facebook.
Notre article sur Nextcloud vous a plu ? Vous allez pouvoir trouver le client androïd nextcloud, et ses outils annexes DavDroid pour l’agenda et contacts et Tasks pour les tâches.

Je vous rappelle encore une fois que vous n’êtes pas seuls, les membres aGeNUx qui savent aiment à partager leurs connaissances avec les adhérents qui ignorent certains détails mais en connaissent d’autres. Bienvenus aux permanences !

Nextcloud au quotidien (février 2019)

Nextcloudpi, phase I – l’apprentissage
Lors de mon adhésion à aGeNUx en octobre 2017, j’ai été séduit par le cloud personnel, et bien qu’ayant déjà eu l’occasion de lire quelques articles à ce sujet je n’avais pas poussé plus loin. Je possède un NAS, disque de stockage réseau, qui offre déjà toutes les possibilités d’un cloud perso. Seulement mon premier vendeur d’ordinateur (Apple 2c, magasin NASA avenue de La Grande Armée à Paris, en 1983) m’a révélé qu’il faut se mettre à la portée de tous pour comprendre et être compris !
Donc j’ai désactivé l’accès externe de mon NAS pour ne pas être tenté par la facilité, et j’ai acquis un kit raspberry pi 2b+ avec alimentation, boîtier et carte sd class10 (important le class10) pour moins de 80€. Puis avec les explications de Paul, Patrice et Jean-Séb et Phil Gim et… etc, j’ai téléchargé et installé nextcloudpi. Les 10GO de stockage sur la carte sd ont révélé leurs limites quand j’ai commencé à synchroniser mon smartphone glandroid, et comme je suis d’un naturel à tout démonter pour voir comment ça marche, j’ai vite fait de planter toute la mécanique. Heureusement on a accès au contenu de la carte sd, j’ai donc pû récupérer mes docs avant de tout reformater. Mais ça c’était avant !

Nextcloudpi, phase II – la stabilité
Depuis Décembre 2018 j’utilise enfin le cloud personnel en production quotidienne, j’ai cessé d’expérimenter à tout va (j’en ai fait un avec virtualbox, je peux tout casser si je veux !) et sa stabilité est exemplaire. J’ai choisi de faire les mises à jour manuellement, et j’avoue être épaté par le professionnalisme de cette petite boîte à puces ainsi que par la compétence des développeurs ownyourbits.
Ma configuration est la suivante :
-une box RED SFR adsl (10€ /mois à vie) avec un débit entrant de 800ko/s et 256ko/s sortant, asynchrone donc et la limite est vite atteinte en téléchargeant plusieurs fichiers (et non j’ai pas envie de payer 45e par mois pour la fibre)
-un forfait 4G de 20go mensuels chez Bouygues à 4.99€/mois à vie.
-un raspberry pi 2 b+ donc, se suffisant à lui-même avec son transfo de 2A, la carte sd est trop limitée en stockage, je lui ai mis un SSD de 120go.
un SSD c’est zéro mécanique tournante, une consommation ridicule, une vitesse aï aï aï en véritéé !
-un domaine gratuit chez no-ip, puisque pour dix balles ils sont pas foutus de me donner une IP fixe chez RED ! Chez no-ip le domaine perso de base est gratuit mais nécessite une réactivation manuelle mensuelle, ils préviennent par email, c’est bien fait et avec 100% de taux de service, rien à dire.
C’est avec no-ip que je peux accéder au raspy depuis dehors, alors qu’il est rangé sur mon bureau, dedans ! Partout où j’ai du réseau je peux consulter ou manipuler les fichiers de mon cloud. Le tout avec une connexion https, sécurisée et signée par letsencrypt (encore du gratuit et fiable).

Nextcloudpi, phase III – la gourmandise
Parmi les services nextcloud on a un agenda (on peut importer Google Agenda), une liste de contacts (on peut importer Google Contacts et synchroniser Outlook) et une liste de tâches. Une application androïd nous offre la synchronisation permanente des données (attention à la consommation de data si vous avez un forfait 4G limité). Mais j’en veux plus : synchroniser mes favoris firefox et mes mots de passe en installant Mozilla Sync sur le nextcloud. Ainsi je déleste les serveurs Mozilla (sûrs et fiables, mais c’est très coûteux) et je m’héberge me myself chez moi !

Nextcloudpi, phase IV – l’oubli
Au vu de toutes ses fonctionnalités, nextcloud nous propose de virer proprement Google et ses services. Je respecte Google, ils ne nous ont jamais menti, ils offrent un outil gratuit et s’alimentent en échange de la masse d’informations que nous laissons volontairement ! En revanche avoir le choix c’est bien aussi, et j’ai choisi un petit chez moi. Je peux d’ores et déjà “geler” les applications google par défaut de mon smartphone tout en profitant de ces mêmes services mais en gardant ma vie privée.
Au quotidien on en oublie aussi l’existence même de ce boîtier, il est derrière un disque de sauvegarde, sur une étagère de mon bureau, il consomme au maxi 10€ d’électricité par an, avec le ssd je n’entends aucun bruit ni vibration, le wifi est coupé car j’ai tout connecté en gigabit, c’est le bonheur. J’aurais mes docs chez Onedrive, Dropbox ou Googledrive ce serait pareil.

Nextcloudpi, phase V – va plus loin
la vidéosurveillance est présente partout. Partout ? Non pas chez moi, mais je peux le faire. J’ai bien envie de tester une webcam usb d’intérieur déjà pour voir, ou une caméra ip sur le réseau, j’en ai une qui traîne en basse résolution. Utiliser le raspy en serveur vidéo en plus de tout ce qu’il fait déjà.
Je déteste le voyeurisme et l’espionnage, quand des gens me demandent ce qu’il faut pour consulter la navigation de leurs gosses, je leur dis “rien, apprends-leur la sécurité et le bon sens, et tu n’auras jamais à t’inquiéter”. Mais j’avoue que c’est pratique si on doit surveiller une personne âgée, ou l’entrée d’une boutique, n’oubliez pas cependant que c’est très réglementé !

A suivre…

De nombreuses explications circulent sur internet, mais parfois on est moins déçu si on est accompagné par quelqu’un qui sait. Les membres aGeNUx qui savent partageront avec plaisir et selon leur disponibilité , parfois même sans avoir à se déplacer, certaines manipulations peuvent être réalisées en ssh depuis un terminal. En ce qui concerne l’équipement, ceux qui détestent payer en ligne auront la possibilité de passer par moi (même pas peur !) pour commander le matériel chez kubi, fournisseur officiel parmi d’autres.

Nextcloud : récupérer ses documents en cas de panne

Nextcloud : récupérer ses documents en cas de panne

« Shit happens » comme disent les fédéraux américains qui nous surveillent.

Il s’agit avec cette manipulation daccéder au contenu de la clé usb ou du disque dur formaté en BTRFS.

Je m’excuse d’avance pour la suite du contenu de cet article, je vais en choquer plusieurs, mais je vous rappelle que le « libre » est à prendre au sens « libre expression » !
Je suis secouriste informatique formé à windows, c’est à dire 80 % du parc informatique existant à ce jour. C’est donc avec windows que je vais faire la démonstration d’une récupération de nextcloud suite à une panne de raspberry pi. Mais c’est promis, j’écrirai un autre tuto car une solution Linux existe, Sinology propose même une procédure pour réparer un raid de plusieurs disques btrfs avec Ubuntu.

Version courte : télécharger winbtrfs , extraire le zip, btrfs.inf > installer, redémarrer windows, insérer la clé usb nextcloud data et copier tout le contenu en lieu sûr et accessible.

Version longue façon pigiste du Petit Bleu payé à la ligne :
je tiens à préciser que malgré la légèreté de mon style le cloud personnel est une solution parfaitement stable, et avec les bonnes précautions de sauvegarde, utilisable en milieu de production, que vous soyez artisan, commerçant, éleveur ou apiculteur (mes préférés).Le raspy est un module électronique très bien étudié, et de fabrication fiable. C’est dit.

C’est à télécharger ici-même sur le site agenux.org au format pdf

Install Party aGeNUx à Boé

Cet événement s’inscrit dans le cadre de  Libre en Fete

Libérez-vous des versions d’essai, des licences payantes, et de la fuite de vos données personnelles.

Il existe des alternatives libres à la plupart des solutions payantes des GAFAM, nous vous en ferons la démonstration le 17 mars à la médiathèque de Boé Cités.

Entrée libre bien entendu !

install party agenux
Rendez-vous le 17 mars 2018 pour une install party à la médiathèque de Boé

Pourvu que ça Dur(e)

À la dernière permanence aGeNUx mercredi 7 mars 2018, nous avons évoqué la fiabilité des disques durs…

Qu’est-ce qu’un disque dur ? Nom donné aux unités de stockage à leur apparition pour les différencier des disques souples, les disquettes !
(ne prononcez surtout pas ce mot devant un ado, il vous traitera de … ordinosaure !)

Composé d’un ou plusieurs plateaux recouverts de particules magnétiques, et survolés par une tête de lecture/écriture qui va selon les données magnétiser ces particules classées en cylindres, secteurs, etc… (ces détails étant hors sujet trouveront leur réponse sur wikipédia) , ils tournent de 5400t/mn à 10000t/mn pour certains modèles.

C’est une pièce mécanique qui s’use électriquement, les surfaces perdent leur magnétisme, et est sujette à des chocs parfois violents. Un disque pour portable subit des mouvements voire des chutes, parfois en utilisation, la chute peut être fatale si violente car à 5000t/mn la surface du plateau rentre en contact avec la tête et la pulvérise !

Adieu les données, pas trop grave car vous sauvegardez souvent n’est-ce pas ? (hors sujet là aussi, un article traitera de cette précaution élémentaire).
Sans têtes de lecture, et avec la surface partiellement rabotée, un disque est illisible. Les symptômes sont une lenteur d’accès extrême, un pointeur de souris saccadé, des fichiers illisibles, parfois on entend une mécanique qui “claque”.

Au quotidien un disque lit et écrit de nombreuses fois, souvent au même endroit pour certains fichiers* système, et une usure, une lente dégradation naturelle de la surface se fait, le contrôleur du disque rétablissant les performances en réallouant de nouveaux secteurs en remplacement des usés.

Les données S.M.A.R.T indiquent l’état de santé d’un disque, et il est possible de tester la surface pour évaluer le degré d’usure et la défaillance prochaine du mécanisme. Inutile de faire son radin, vos données sont précieuses, il est temps de changer de disque quand le taux de secteurs défectueux dépasse les 10%, car les 90% restants ne vont pas tarder.

Smartmontools est le paquet qu’il vous faut : il contient deux utilitaires (smartctl et smartd) pour contrôler et surveiller les systèmes de stockage utilisant le système S.M.A.R.T. (Self-Monitoring, Analysis and Reporting Technology) intégré dans les disques durs ATA et SCSI modernes. Il est dérivé du paquet smartsuite et inclut la gestion des disque ATA/ATAPI-5. Il devrait fonctionner sur n’importe quel système Linux moderne.

Voici un article qui en parle très bien : https://www.memoinfo.fr/tutoriels-linux/verifier-son-disque-dur/

Un conseil : un disque de 160gb prend déjà une bonne heure à tester, alors évitez de lancer un test sur votre disque 2TB à 10h du matin, vous n’aurez pas fini au coucher…

*fichiers – à l’époque où j’ai eu mon diplôme de comptable mécanographe (1980) les ordinateurs étaient électromécaniques et les calculs étaient programmés en perforant des fiches cartonnées. Les fiches étaient ensuite classées dans les tiroirs d’un meuble qu’on appelait “fichier”. Fin de cours de préhistoire.

 

 

 

 

achat d’un ordinateur portable

Tout ce qui est bon est cher, mais ce qui est cher n’est pas forcément bon…

Vous souhaitez vous équiper d’un ordinateur portable, le choix est vaste, et il y en a à tous les prix, alors comment choisir ?

Je vous propose un cahier des charges, incomplet, mais libre à vous de suggérer des ajouts :

Un ordinateur est comme un bureau, avec une surface et des tiroirs, la surface qui vous permet d’ouvrir des dossiers et de travailler c’est la RAM, plus elle est grande et plus vous pourrez ouvrir d’applications. Les tiroirs sont le stockage, ou disque dur, plus il est grand et plus vous pourrez stocker des documents, photos, vidéos etc…

Je considère la sécurité de vos données comme une priorité, la propriété de vos données comme une obligation.

Critère n°1 : le disque dur

Considérez que rien ne dure toujours, et la mécanique n’est pas à l’abri d’une chute, de liquide renversé, d’un virus de type ransonware qui crypte vos documents.
un disque dur qui contient vos données vous appartient ! vous devez donc pouvoir le remplacer aisément, avec des outils standards (un tournevis cruciforme ou torx)

il vous faut privilégier un portable dont le disque dur est accessible par une trappe, de taille standard 2.5″ aux normes actuelles sata. Les portables haut de gamme sont de plus en plus équipés d’un SSD, solid state drive, c’est comme une clé usb avec un accès très rapide. leur format devra là aussi être standard msata. L’interêt ? en cas de panne du portable, vous récupérez vos données, en cas de panne du disque hors garantie, vous pouvez le remplacer vous-même à moindre coût. Un portable qu’il faut démonter pour accéder au disque dur nécessite une heure de main d’oeuvre au bas mot pour l’extraction de cet élément puis le remplacement et remontage. Un technicien vous comptera de 50€ à 60€ pour l’intervention plus le prix du disque de remplacement de 50€ également.
Vous avez compris l’interêt de pouvoir le faire vous-même ou avec l’aide d’un ami.

 

Critère n°2 : la batterie

considérez que rien ne dure toujours, et la batterie n’est pas à l’abri d’une usure normale, vous devez donc pouvoir la remplacer aisément, sans outil.

une batterie est un élément chimique soumis à une usure de ces composants par électrolyse, comme une pile mais avec la possibilité de pouvoir reprendre la charge plus d’un millier de fois.
Mais de par sa nature chimique, les charges se feront de moins en moins bien, jusqu’à l’échéance finale où plus aucune charge n’est possible.
On peut réduire la durée de vie d’une batterie par inadvertance aussi, en laissant la décharge dépasser un certain seuil qui “grille” litéralement le circuit qui la contrôle.
Quand votre ordinateur vous prévient qu’il reste 15% de charge, c’est le moment de brancher le chargeur.

Un portable qu’il faut démonter pour accéder à la batterie nécessite une heure de main d’oeuvre au bas mot pour l’extraction de cet élément puis le remplacement et remontage.
Un technicien vous comptera de 50€ à 60€ pour l’intervention plus le prix de la batterie de remplacement de 50€ également.
Vous avez compris l’interêt de pouvoir le faire vous-même ou avec l’aide d’un ami.

(le gars est payé à la pige, il fait des copier coller pour augmenter le nombre de mots…)

Critère n°3 : la mémoire

aucune usure dans ce cas, seulement les OS ou les applications qui deviennent de plus en plus gourmandes en mémoire et puissance de calcul. essayez donc d’ouvrir une page internet moderne avec mozilla firefox sur un ordinateur équipé de moins de 1GO de mémoire… vous avez compris ! Il est donc essentiel que vous puissiez vous-même ou avec l’aide d’un ami remplacer ou ajouter des barrettes mémoire sans mettre en pièces votre ordinateur portable. Le plus difficile dans ce cas précis est de déterminer quelle norme utilise votre portable, ddr3, ddr4, low voltage, et jusqu’à quelle capacité il peut monter, 8GO, 16GO, 32GO (veinards).
Choisissez donc un portable qui en parle dans sa fiche descriptive.

 

Critère n°4 : le processeur

voir le critère n°3, mêmes arguments…

 

(là le gars vient de perdre l’occasion de se faire un paragraphe facile, fin de journée, un coup de fatigue passagère ?)

 

 

Critère n°5 : le clavier

Un clavier s’use, la sérigraphie des touches s’efface, les miettes s’accumulent, la grenadine de vos enfants risque d’être renversée dessus…
il est donc important de pouvoir remplacer le clavier de manière aisée, trois vis en dessous, trois clips au dessus, une nappe plate à dégrafer et le tour est joué ! Un bon copain qui s’y connaît vous fera çà vite fait, prix d’un clavier ? 50€ sur les sites spécialisés…

 

 

Critère n°6 : le ventilateur

un portable sur les genoux, sur la table, en environnement fumeur (pas bien !) accumule la poussière.
il est donc important que vous puissiez vous-même nettoyer le ventilateur avec un pinceau léger, et en soufflant un peu dessus. C’est d’autant plus facile si vous avez choisi le critère n°4, le changement de processeur nécessitant la dépose du ventilateur et du radiateur.

 

 

Critère n°7 : le chargeur

il y a des embouts de toutes formes, diamètres, certains poussant le vice à fournir deux tensions différentes…
il n’y a pas d’obligation pour les constructeurs d’équiper les portables avec un embout universel, à l’instar des smartphones qui ont tous été contraints à adopter l’embout microusb bien connu !

 

Critère n° X : À vous de m’aider à trouver d’autres options

Puisque nous ne savons pas de quoi vous avez besoin, on vous vend ce qu’on veut…

 

La somme de ces critères définit un équipement loin de l’obsolescence programmée, remis à niveau au gré de vos besoins futurs, et capable de suivre l’évolution des technologies pour au moins cinq ans de plus que la garantie constructeur…

Trouverez-vous un portable avec la somme de tous ces critères ? à quel prix ? en sélectionnant un modèle avec au moins trois critères de ce cahier des charges, vous êtes déjà à l’abri pour un moment. Les constructeurs veulent vous faire croire qu’ils oeuvrent pour vous offrir une meilleure expérience technologique, leur seule réalité est un modèle économique qui rapporte, qui interdit toute récupération possible (écrans collés, embouts soudés, visserie inviolable ou propriétaire comme les triangulaires de nintendo ds, etc…). Les fabricants ne sont pas interessés par la pérénité de leurs produits, notre réelle expérience en tant qu’utilisateurs est de choisir les modèles économiques pérennes ! et c’est de cette façon que nous imposerons les produits de demain.

Courir pour rester sur place, c’est le constat actuel de l’offre commerciale, ce que vous achetez aujourd’hui est déjà obsolète !

Bon choix à tous !

Note de l’auteur : je publie cet article sur le site aGeNUx.org, pour la promotion du logiciel libre et le respect à la vie privée, par conséquent la totalité du contenu rédactionnel est libre et vous pouvez le diffuser sans oublier d’en citer la source bien entendu.

Fabrication de la RaspGeNUx, janvier 2016 pour notre participation au Printemps des Droits de l’Homme..

AGeNUx a fait l’acquisition d’un Raspberry Pi qui est destiné à devenir un de nos outils de communication et d’échange. Nous y installons une distribution Gnu/Linux Debian appelée Raspbian pour le transformer en PirateBox que nous activerons lors de nos manifestations. Cet outil de l’association nous permettra de diffuser de l’information et de fournir une plate-forme d’échange de fichiers.

 

Les potentialités du Raspberry ne s’arrêtent pas là. Il peut être utilisé pour faire un serveur audio ou vidéo, un serveur de fichiers, un outil domotique… Voici une liste non exhaustive. Ne rêvons pas tout de même. Pour le prix le Raspberry a un son pourri et si vous voulez faire un serveur audio Hi-Fi digne de ce nom vous pourrez y ajouter une carte DAC prévue à cet effet comme le DAC PCM5102 I2S P5 32bit/384kHz en vente chez Audiophonics pour 30 euros.

 

Rappel des liens :

 

Cet atelier a eu lieu au centre social Montesquieu, entrée rue Fourestier, interphone Alizé -> escalier tout de suite à droite en entrant -> premier étage.

 

Réalisation de notre RaspGeNUx dans la pratique :

Le but de cet atelier est de réaliser une Piratebox que nous activerons lors du Printemps des Droits de l’Homme en mars 2016. Nous avons installé une Raspbian pour ensuite faire cette Piratebox que nous avons appelée RaspGeNUx.

Le matériel :

  • Une clef wifi TP-Link TL-WN722N qui gère le mode Access Point.
  • Un raspberry pi 2 modèle B.
  • Une carte SD Sandisk 32 Go classe 10.
  • Une alimentation Aukru 5v 2000mA Chargeur Adaptateur Micro USB Pour Raspberry Pi 2 modele B.
  • Un disque dur externe avec son alimentation séparée.

 

Les logiciels :

Nous avons suivi ce tutoriel pour installer une Raspbian et celui-ci pour faire une Piratebox. Presque tout le travail a été effectué en SSH ce qui nous a permis de nous passer d’écran, de souris et de clavier sur le Raspberry.

Certaines modifications ont été apportées,

évidemment et nous l’avons bien noté dans nos tutoriels…

 

ET VOILÀ LE RÉSULTAT QUE NOUS AVONS PRÉSENTÉ AU PRINTEMPS DES DROITS DE L’HOMME aux MONTREURS D’IMAGES:

une photo de l’engin:

le bas de la page d’accueil de la piratebox:

et maintenant, apprenez à fabriquer votre piratebox avec nos deux tutoriels:

avec raspbian: RaspGeNUx

avec Archlinux: Pibox_Arch

Bon travail!