Install party avec Agenux à Hautefage-la-Toursamedi 15 juin de 10h à 12h et de 14h à 18h Gratuit pour tous*
Venez réparer et/ou mettre à jour vos ordinateurs obsolètes ou récents avec un système Open-source / libre Linux.
Apportez votre PC vous serez guidé, formé et accompagné par l’équipe d’aGeNUx
N’oubliez pas de sauvegarder vos données auparavant
Lieu : au snack du Relais de la Tour (chez Christelle – Vival) à Hautefage la Tour, au 240 avenue de la Rovère
Dans un épisode précédent commenté sur le forum je vous ai expliqué pourquoi et comment installer VirtualBox et comment créer une machine Debian de base.
Le but était didactique, aucune motivation autre que la curiosité (et l’orgueil d’avoir réussi et se dire “i got it ! ” ).
Mis il y a des cas très spécifiques qui nécessitent une réelle application fonctionnelle :
Ce cas nous a été soumis lors d’une permanence aGeNUx. Le demandeur possède une voiture Renault très récente avec GPS et applications multimédia embarquées. La mise à jour de tous ces systèmes se fait tout simplement depuis une clé USB. Simplement ? Nous parlons d’applications qui utilisent la télémétrie, géolocalisation, suivi du kilométrage et révisions, pour une meilleure expérience du conducteur et une immersion totale dans big brother connecté.
Selon le site du constructeur il suffit de télécharger un programme, Rlink tools, disponible pour “PC ou Mac”. Erreur monumentale, un Mac et un PC sont des machines, il faut traduire “pour Windows ou Os/X”, le monde libre est banni de cette expérience connectée, Linux n’est ni un PC ni un Mac… à quand un nom propre pour désigner une machine libre et open source ?
Nous y voilà !
L’utilisateur de LinuxMint ne pouvait donc pas effectuer les mises à jour préconisées par Renault, j’ai donc créé une machine virtuelle WinSeven.
La procédure devient presque rituelle, répétitive, ennuyeuse… on ajoute une nouvelle machine, type windows, 3GB de ram, 32gb de disque virtuel… Il n’y a pas (à ma connaissance mars 2019) de procédure pour booter une vbox sur clé usb, je fais l’installation depuis un DVD muni d’une licence correspondant à la version de windows. Puis je démarre un pc (pardon un windows) tout neuf, et dans l’ordre j’installe un indispensable antivirus en premier, Firefox ensuite, et je me connecte à MyRenault muni des identifiants de l’utilisateur (c’est là précisément que je découvre l’étendue des données que ces voitures collectent en continu) et je télécharge ce fameux utilitaire. J’installe. Il démarre, il s’y croit sur un windows. Mon action s’arrête à ce point, la suite nécessite de formater une clé usb sur la prise Rlink de la voiture, et c’est pas la mienne…
Satisfait du résultat je contacte le demandeur pour qu’il vienne à domicile avec son ordi portable LinuxMint. Et jen profite pour faire une expérience : si on déplace un disque dur windows d’un ordi à l’autre on perd l’activation de la licence. Est-ce pareil avec un Virtualdisk Vbox ? On copie mon disque virtuel sur son portable, on installe Vbox, le pack extensions, on lance Windows… … … … … … oui, on est sous windows… … … … ah, mises à jour !… … … ça rame… … … idiot, une machine virtuelle de 3GB sur un ordi qui possède 3GB aussi, ça le fait pas, je me déteste de ne pas y avoir pensé, je redémarre en force, réduis la mémoire nécessaire, et j’ajoute une barrette de 2GB. Cette fois le Virtual Windows fonctionne bien, on insère la clé usb, rien, pas reconnue, on teste une autre, linuxmint la reconnaît, pas windows… c’est agaçant ! Et d’un coup je me re-déteste de pas y avoir pensé : il faut faire dans un terminal :
sudo usermod -G vboxusers -a $USER
Puis je monte le cd virtuel de compléments et cette fois toutes les clés usb sont reconnues. Au passage je vérifie l’activation windows, il dit qu’il s’agit bien d’une copie originale. Nous pouvons donc nous échanger des machines virtuelles comme nos gosses des cartes pokémon…
L’utilisateur est rentré chez lui avec une solution fonctionnelle, professionnelle, sécurisée et légale !
Nextcloud vous permet de stocker vos fichiers (documents, photos, vidéos, etc.), vos contacts, vos calendriers, vos tâches et favoris sur votre propre cloud auto-hébergé (nécessite un serveur ou un hébergement).
Toutes vos données sont ainsi accessibles depuis n’importe quel navigateur. Il est également possible de les synchroniser grâce aux logiciels clients (Windows, Mac, Linux, iOS, Android, Windows Mobile). Des fonctionnalités avancées de partage sont proposées (à durée limitée et/ou avec mot de passe par exemple). De nombreux plugins sont proposés par la communauté afin d’étendre les fonctionnalités : ajout d’une suite bureautique, mise en place d’un gestionnaire de mots de passe, visioconférence, etc. Il propose également de nombreuses fonctionnalités à destination des entreprises (intégration dans l’infrastructure de l’entreprise, sécurité avancée, gestion des droits, workflow, etc.).
Il s’agit d’un fork du logiciel Owncloud.
Le Cloud personnel pour quoi : La sécurité de nos données est l’argument principal, nous savons à quel point les services cloud de Google, Amazon, Facebook, Apple et Microsoft (GAFAM) se retrouvent regroupés, recoupés, analysés entre le stockage des documents (les one drive, icloud etc.), les contacts de nos smartphones (google contacts, Outlook, messenger), les messages email (outlook, gmail), les photos (google photos) et les documents et courriers divers que nous écrivons (google docs, office 365), et la synchronisation de notre navigateur si nous utilisons (google chrome) ou le moteur de recherche google !
Le Cloud personnel pour qui : chaque artisan, entreprise ou particulier est concerné, le droit à la confidentialité et à la vie privée est notre moteur, c’est l’héritage démocratique acquis.
Le Cloud personnel pour quand : Dès que vous le décidez, vous avez besoin d’un abonnement adsl, d’un compte dynamic dns, d’un serveur, et d’un adhérent aGeNUx lors d’une permanence le mercredi pour vous guider en cas de difficulté.
Et avant de finir allez faire un tour sur le forum aGeNUx, plus précisément à l’article smartphones : https://lesdac.fr/phpBB3/viewtopic.php?f=13&t=45
Vous y trouverez les informations nécessaires pour utiliser nextcloud depuis aussi le smartphone.
Créez un compte, et posez des questions sur le forum.
Sur le site aGeNUx aussi vous trouverez le même article :
http://agenux.org/?p=589
et vous pouvez également laisser des commentaires.
La rédaction d’un tel guide prend du temps, nécessite des connaissances, et je m’applique à utiliser une bonne orthographe, mais n’étant pas infaillible j’ai pû faire des erreurs.
Après relecture, je ne vois aucune erreur mettant en danger vos données, cependant des manipulations qui semblent évidentes peuvent vous paraître compliquées, les adhérents qui savent compléteront ces informations ou vous guideront dans vos essais.
Sept pages vous semblent beaucoup à lire pour un cloud perso ? Nous envisagerons un atelier complet nuagenux sur inscription pour tous ceux qui souhaitent s’équiper, acheter et installer le matériel.
Mises en garde : -les fabricants de smartphones sont nombreux et les versions androïd tout autant, donc si mes commentaires ne sont pas exactement affichés tels quels sur votre écran, et bien traduisez : (paramètres=réglages par exemple) -je vous demande encore de faire preuve d’un peu de bon sens, car activer l’installation depuis des sources inconnues sur androïd c’est faire comme chez windows, se retrouver avec des virus ou des indésirables ! -bien entendu vous avez déjà copié vos photos et contacts avant même de lire cet article ? un plantage est si vite arrivé… -vous pouvez me faire confiance, les manipulations ci-dessous décrites sont vérifiables et largement diffusées sur le net, restez sur les rails et n’innovez pas, et vous serez à l’abri des fausses manipulations.
étape #1 : Paramètres > A propos de ce téléphone > Numéro de build > taper dessus plusieurs fois jusqu’à fissurer l’écran… un message apparaît au bout d’une douzaine de taps (et bien avant d’avoir l’écran fissuré) “vous êtes maintenant un super-développeur” Ça peut toujours servir, on met de côté pour plus tard…
étape #2 : Paramètres > Sécurité et confidentialité > Sources Inconnues : “activer” Ça va bientôt servir !
étape #3 : Androïd utilise un magasin d’applications pour installer, acheter ou mettre à jour les jeux, et autres programmes, et cela fonctionne comme les dépôts officiels linux. Google store est le dépôt officiel par défaut, le seul autorisé à installer des programmes “référencés” (l‘étape #2 nous libère). C’est pour éviter de se retrouver avec des virus et autres malwares installés à notre insu comme chez windows que Google a imposé cette fonctionnalité, mais utilisant Linux au quotidien vous en maîtrisez déjà le principe. Nous allons ajouter un dépôt F-Droid bien connu dans l’open source. Puisqu’il ne se trouve pas dans le Google store vous le téléchargez ici depuis votre smartphone. Vous lancez l’installation en acceptant les “risques” d’installer un truc pas certifié google.
étape #4 : Vous pouvez maintenant parcourir les différentes rubriques de téléchargement, mais le but de ces manipulations est de vous amener à installer des outils qui vous libèrent des services google, ou facebook. Notre article sur Nextcloud vous a plu ? Vous allez pouvoir trouver le client androïd nextcloud, et ses outils annexes DavDroid pour l’agenda et contacts et Tasks pour les tâches.
Je vous rappelle encore une fois que vous n’êtes pas seuls, les membres aGeNUx qui savent aiment à partager leurs connaissances avec les adhérents qui ignorent certains détails mais en connaissent d’autres. Bienvenus aux permanences !
Nextcloudpi, phase I – l’apprentissage
Lors de mon adhésion à aGeNUx en octobre 2017, j’ai été séduit par le
cloud personnel, et bien qu’ayant déjà eu l’occasion de lire quelques
articles à ce sujet je n’avais pas poussé plus loin. Je possède un NAS,
disque de stockage réseau, qui offre déjà toutes les possibilités d’un
cloud perso. Seulement mon premier vendeur d’ordinateur (Apple 2c, magasin NASA avenue de La Grande Armée à Paris, en 1983) m’a révélé qu’il faut se mettre à la portée de tous pour comprendre et être compris !
Donc j’ai désactivé l’accès externe de mon NAS pour ne pas être tenté
par la facilité, et j’ai acquis un kit raspberry pi 2b+ avec
alimentation, boîtier et carte sd class10 (important le class10) pour
moins de 80€. Puis avec les explications de Paul, Patrice et Jean-Séb et
Phil Gim et… etc, j’ai téléchargé et installé nextcloudpi. Les 10GO
de stockage sur la carte sd ont révélé leurs limites quand j’ai commencé
à synchroniser mon smartphone glandroid, et comme je suis d’un naturel à
tout démonter pour voir comment ça marche, j’ai vite fait de planter
toute la mécanique. Heureusement on a accès au contenu de la carte sd,
j’ai donc pû récupérer mes docs avant de tout reformater. Mais ça
c’était avant !
Nextcloudpi, phase II – la stabilité
Depuis Décembre 2018 j’utilise enfin le cloud personnel en production
quotidienne, j’ai cessé d’expérimenter à tout va (j’en ai fait un avec
virtualbox, je peux tout casser si je veux !) et sa stabilité est
exemplaire. J’ai choisi de faire les mises à jour manuellement, et
j’avoue être épaté par le professionnalisme de cette petite boîte à
puces ainsi que par la compétence des développeurs ownyourbits.
Ma configuration est la suivante :
-une box RED SFR adsl (10€ /mois à vie) avec un débit entrant de 800ko/s
et 256ko/s sortant, asynchrone donc et la limite est vite atteinte en
téléchargeant plusieurs fichiers (et non j’ai pas envie de payer 45e par
mois pour la fibre)
-un forfait 4G de 20go mensuels chez Bouygues à 4.99€/mois à vie.
-un raspberry pi 2 b+ donc, se suffisant à lui-même avec son transfo de
2A, la carte sd est trop limitée en stockage, je lui ai mis un SSD de
120go.
un SSD c’est zéro mécanique tournante, une consommation ridicule, une vitesse aï aï aï en véritéé !
-un domaine gratuit chez no-ip, puisque pour dix balles ils sont pas
foutus de me donner une IP fixe chez RED ! Chez no-ip le domaine perso
de base est gratuit mais nécessite une réactivation manuelle mensuelle,
ils préviennent par email, c’est bien fait et avec 100% de taux de
service, rien à dire.
C’est avec no-ip que je peux accéder au raspy depuis dehors, alors qu’il
est rangé sur mon bureau, dedans ! Partout où j’ai du réseau je peux
consulter ou manipuler les fichiers de mon cloud. Le tout avec une
connexion https, sécurisée et signée par letsencrypt (encore du gratuit
et fiable).
Nextcloudpi, phase III – la gourmandise
Parmi les services nextcloud on a un agenda (on peut importer Google
Agenda), une liste de contacts (on peut importer Google Contacts et
synchroniser Outlook) et une liste de tâches. Une application androïd
nous offre la synchronisation permanente des données (attention à la
consommation de data si vous avez un forfait 4G limité). Mais j’en veux
plus : synchroniser mes favoris firefox et mes mots de passe en
installant Mozilla Sync sur le nextcloud. Ainsi je déleste les serveurs
Mozilla (sûrs et fiables, mais c’est très coûteux) et je m’héberge me
myself chez moi !
Nextcloudpi, phase IV – l’oubli
Au vu de toutes ses fonctionnalités, nextcloud nous propose de virer
proprement Google et ses services. Je respecte Google, ils ne nous ont
jamais menti, ils offrent un outil gratuit et s’alimentent en échange de
la masse d’informations que nous laissons volontairement ! En revanche
avoir le choix c’est bien aussi, et j’ai choisi un petit chez moi. Je
peux d’ores et déjà “geler” les applications google par défaut de mon
smartphone tout en profitant de ces mêmes services mais en gardant ma
vie privée.
Au quotidien on en oublie aussi l’existence même de ce boîtier, il est
derrière un disque de sauvegarde, sur une étagère de mon bureau, il
consomme au maxi 10€ d’électricité par an, avec le ssd je n’entends
aucun bruit ni vibration, le wifi est coupé car j’ai tout connecté en
gigabit, c’est le bonheur. J’aurais mes docs chez Onedrive, Dropbox ou
Googledrive ce serait pareil.
Nextcloudpi, phase V – va plus loin
la vidéosurveillance est présente partout. Partout ? Non pas chez moi,
mais je peux le faire. J’ai bien envie de tester une webcam usb
d’intérieur déjà pour voir, ou une caméra ip sur le réseau, j’en ai une
qui traîne en basse résolution. Utiliser le raspy en serveur vidéo en
plus de tout ce qu’il fait déjà.
Je déteste le voyeurisme et l’espionnage, quand des gens me demandent ce
qu’il faut pour consulter la navigation de leurs gosses, je leur dis
“rien, apprends-leur la sécurité et le bon sens, et tu n’auras jamais à
t’inquiéter”. Mais j’avoue que c’est pratique si on doit surveiller une
personne âgée, ou l’entrée d’une boutique, n’oubliez pas cependant que
c’est très réglementé !
A suivre…
De nombreuses explications circulent sur internet, mais parfois on est
moins déçu si on est accompagné par quelqu’un qui sait. Les membres
aGeNUx qui savent partageront avec plaisir et selon leur disponibilité ,
parfois même sans avoir à se déplacer, certaines manipulations peuvent
être réalisées en ssh depuis un terminal. En ce qui concerne
l’équipement, ceux qui détestent payer en ligne auront la possibilité de
passer par moi (même pas peur !) pour commander le matériel chez kubi,
fournisseur officiel parmi d’autres.
Agenux organise une Install Partie dans les bureaux de l’association TERA samedi 8 décembre 2018 de 10h00 à 19h00 à Tournon d’Agenais. Les bureaux se trouvent rue de la Citadelle à Tournon d’Agenais. Tél. : 0962533635 ou 0658588548.
Apportez vos ordinateurs, on y installe GNU/Linux et on vous explique. Ce sera aussi l’occasion de découvrir le projet sociétal expérimental de l’association TERA dont voici le site.